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Quelles raisons peuvent justifier un refus d'embarquement ?

Quelles raisons peuvent justifier un refus d'embarquement ?

Le refus d’embarquement est une situation qui est souvent mal comprise et qui génère de nombreuses frustrations. Il existe différentes raisons qui peuvent amener une compagnie aérienne à refuser l’embarquement à un passager.

Et en fonction de ses raisons, le passager lésé peut demander une indemnisation pour refus d'embarquement. Air Indemnité, leader français de l’indemnisation des passagers aériens, vous aide à mieux comprendre cette déplaisante conjoncture.

Que signifie un refus d’embarquement ?

Le refus d'embarquement est une situation dans laquelle un passager se voit refuser l'accès à bord d'un avion, alors qu'il dispose d'un billet valide et qu'il s'est présenté à l'enregistrement et à l'embarquement dans les délais requis. 

Le refus d'embarquement entraîne des conséquences pour le passager, qui peut subir une modification importante de son voyage, ainsi que des préjudices financiers et/ou moraux.

Le passager a droit à une indemnisation et à une assistance de la part de la compagnie aérienne, selon le règlement (CE) n°261/2004 en fonction du lieu de départ et de destination du vol. Air Indemnité peut alors vous aider à obtenir cette indemnisation pour refus d’embarquement.

Quelles sont les circonstances considérées comme justifiées pour un refus d'embarquement ?

Le refus d'embarquement peut être imposé par la compagnie aérienne ou par les autorités aéroportuaires, notamment pour des motifs de sécurité, de surréservation ou encore de non-respect des conditions de transport.

Les problèmes de sûreté et de sécurité liés aux passagers

La sûreté et la sécurité sont des priorités absolues pour le transport aérien. Ainsi, il existe des circonstances dans lesquelles un passager peut se voir refuser l'embarquement pour des raisons liées à la sûreté et à la sécurité du vol, des autres passagers, ou du personnel navigant. 

Ces circonstances peuvent être les suivantes :

  • Le passager présente un comportement suspect, agressif, ou perturbateur, qui peut compromettre la sécurité du vol ou troubler l'ordre public.
  • Le passager est sous l'influence de l'alcool, de drogues, ou de médicaments, qui peuvent altérer son jugement ou sa capacité à respecter les consignes de sécurité.
  • Le passager refuse de se soumettre aux contrôles de sûreté, tels que la fouille, le scanner, ou le détecteur de métaux.
  • Le passager transporte des objets interdits, dangereux, ou illégaux, tels que des armes, des explosifs, ou des substances toxiques.

Dans ces cas, le refus d'embarquement est considéré comme justifié, car il vise à protéger la sûreté et la sécurité du transport aérien.

Les raisons médicales

Un cas de force majeure peut être l'évacuation d'un passager gravement malade, qui demande à ce que quatre sièges soient disponibles : deux pour le coucher, un pour le médecin qui l'accompagne, et un pour le matériel médical nécessaire. 

Ainsi, la compagnie peut être contrainte de refuser l'embarquement à d'autres passagers pour libérer ces sièges.

Les problèmes de « papiers » des passagers

Certains documents (notamment d’identité) sont indispensables pour voyager en avion. Si un passager n'a pas les documents nécessaires, il peut se voir refuser l'embarquement par la compagnie aérienne ou les autorités aéroportuaires. 

Les problèmes de « papiers » des usagers peuvent être les suivants :

  • Le passager a oublié, perdu, ou possède un passeport ou une pièce d'identité non valide ou expiré. Il faut savoir que certains pays demandent que le passeport soit encore valable 6 mois après la date de retour.
  • Le passager est mineur et n'a pas d'autorisation de sortie de territoire. Cette autorisation n'est pas obligatoire entre Paris et certaines destinations d'outre-mer, comme Fort-de-France, Pointe-à-Pitre, Mayotte ou St Denis de la Réunion.
  • Le passager a un billet dont le nom/prénom ne correspond pas à celui de ses papiers d'identité. Il faut faire attention aux changements de nom, comme les noms d'usage ou les noms de jeune fille.

Le refus d’embarquement dû à la compagnie aérienne

Le refus d'embarquement est une situation complexe qui peut avoir de multiples causes. Il est important de comprendre les différentes raisons qui peuvent motiver une compagnie aérienne à refuser l'accès à bord à un passager pour mieux appréhender ses droits et les recours possibles.

Le surbooking, une pratique controversée.

Le surbooking, c'est la cause la plus fréquente de refus d'embarquement. Les compagnies aériennes vendent parfois plus de billets que de places disponibles, pariant sur le fait qu'un certain nombre de passagers ne se présenteront pas. Cette pratique, bien que légale, est souvent source de frustration et de colère chez les passagers lésés.

Des situations exceptionnelles

D'autres situations, relevant de la responsabilité de la compagnie aérienne, peuvent justifier un refus d'embarquement :

  • Un changement d'appareil pour des raisons techniques, si l'appareil de remplacement a une capacité inférieure.
  • Un manque de personnel navigant : les règles de sécurité imposent un nombre minimum de personnel par passager. Si la compagnie n'a pas prévu suffisamment de personnel, elle est contrainte de refuser l'embarquement à certains passagers.

Ces raisons peuvent donner droit à une indemnisation : contactez rapidement Air Indemnité suite à votre refus d’embarquement, afin d’en savoir plus !

Quels sont les droits des passagers en cas de refus d'embarquement ?

Malgré les désagréments qu'il cause, le refus d'embarquement est une réalité du transport aérien. En connaissant les causes et les conséquences, les passagers peuvent mieux se défendre et faire valoir leurs droits.

Droit à une indemnisation pour refus d’embarquement 

Lorsqu'un passager se voit refuser l'embarquement en raison de circonstances imputables à la compagnie aérienne, il a droit à une indemnisation financière. 

Selon la réglementation européenne (règlement CE n° 261/2004), les passagers peuvent percevoir des indemnisations pouvant aller jusqu'à 600 €, en fonction de la distance du vol et du délai d'attente avant d'être réacheminés vers leur destination finale. Cette indemnisation vise à compenser le préjudice subi par le passager, que ce soit en termes de temps perdu, de désagréments ou de frais supplémentaires engagés.

Il est à noter qu'il existe des entreprises spécialisées telles qu'Air Indemnité qui peuvent aider les passagers à obtenir leur indemnisation en cas de refus d'embarquement. Ces entreprises s'occupent de toutes les démarches administratives et juridiques nécessaires pour obtenir une compensation juste et rapide pour les voyageurs lésés.

Options de compensation et d'assistance 

Outre l'indemnisation financière, les passagers refusés à l'embarquement ont droit à une assistance appropriée de la part de la compagnie aérienne

Cela peut inclure des rafraîchissements, des repas, un hébergement et des moyens de communication, selon la durée d'attente et la nature du vol. Les compagnies aériennes doivent prendre en charge ces frais supplémentaires afin de minimiser les inconvénients pour les passagers concernés.

Procédures à suivre pour réclamer ses droits

Pour réclamer leurs droits en cas de refus d'embarquement, les passagers doivent généralement entamer des démarches auprès de la compagnie aérienne en premier lieu. Cela implique de fournir tous les détails pertinents sur l'incident, y compris les billets d'avion, les réservations et toute correspondance avec la compagnie.

En cas de difficultés ou de refus de la part de la compagnie aérienne, les passagers peuvent faire appel à des organismes de défense des droits des consommateurs ou à des professionnels spécialisés dans la résolution de litiges aériens comme Air Indemnité.

Comment réagir face à un refus d'embarquement injustifié ?

Pour minimiser le risque de se voir refuser l'embarquement, il est conseillé de :

  • S'enregistrer en ligne dès que possible, afin d'avoir plus de chances d'obtenir une place.
  • Se présenter à l'aéroport suffisamment tôt, au moins deux heures avant le vol.
  • Être flexible et accepter de voyager sur un autre vol ou une autre compagnie aérienne

Mais quand un passager se retrouve face à un refus d’embarquement, que faire ? 

Lorsqu'un passager se retrouve face à un refus d'embarquement, il est important d'adopter une approche calme et méthodique pour faire face à la situation et protéger ses droits. Voici quelques étapes à suivre…

Demander des explications claires

Tout d'abord, le passager doit demander à la compagnie aérienne des explications claires sur les raisons du refus d'embarquement. Il est essentiel d'obtenir des informations détaillées sur la situation afin de mieux comprendre les motifs du refus et d'évaluer la légitimité de la décision.

Connaître les recours possibles

Ensuite, le passager devrait se renseigner sur les recours possibles en cas de refus d'embarquement. Cela peut inclure des compensations financières conformément à la réglementation en vigueur, ainsi que des options d'assistance telles que des rafraîchissements, des repas ou un hébergement si nécessaire. Il est important de connaître ses droits pour pouvoir les faire valoir efficacement.

Envisager des actions légales si nécessaire

Si le passager estime que ses droits ont été violés ou que la compagnie aérienne n'a pas agi conformément à la réglementation en vigueur, il peut envisager des actions juridiques voire judiciaires. Cela peut inclure le dépôt d'une réclamation auprès de la compagnie aérienne, le recours à des organismes de protection des consommateurs ou même le recours à un avocat spécialisé dans les litiges aériens. Ces actions peuvent être envisagées en dernier recours lorsque les autres moyens de résolution de conflit ont échoué.

Rédigé le 04/03/2024

Tags : Conseils Vols surbookés

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